L’année universitaire s’ouvre avec un temps fort que j’ai particulièrement à cœur : la reprise des enseignements au sein du Master Droit, gestion et commerce des spiritueux de l’Université de Poitiers.
Accueillir les étudiants de Master 1 sur le Campus des Spiritueux de Segonzac, au cœur même de la Spirit Valley, marque pour moi le début d’un cycle d’échanges, d’analyse et de rencontres autour des vins et spiritueux.
Former les futurs cadres de la filière
Cette formation, unique en France, prépare les étudiants aux enjeux stratégiques du secteur : droit, management, commerce international, compréhension des marchés, mutations réglementaires…
Mais son identité tient aussi à un élément essentiel : l’intégration d’une véritable culture produit.
C’est dans ce cadre que j’interviens, afin d’apporter une lecture sensible et technique de la dégustation.
L’analyse sensorielle au cœur de l’apprentissage
Les modules que j’anime invitent les étudiants à développer un rapport éclairé et structuré au goût.
Il s’agit d’apprendre à reconnaître, à qualifier, à comprendre — mais aussi à raconter — ce que l’on analyse dans un verre.
À travers ces séances, l’objectif est d’enrichir leur vision du produit, qu’ils soient amenés à travailler demain dans des domaines juridiques, commerciaux ou en production.
Transmettre cette culture du discernement, leur donner des clés d’interprétation et nourrir leur curiosité est une dimension de mon métier que j’apprécie profondément.
Une filière réunie autour de l’enseignement
Cette rentrée s’inscrit dans une dynamique collective réunissant un large réseau d’acteurs :
l’IAE de Poitiers, Elixir Segonzac, Elixir XO, CFA Sup Nouvelle-Aquitaine, Grand Cognac, ainsi que le Centre International des Spiritueux (CIDS).
En rejoignant cette formation, j’ai le plaisir de collaborer aux côtés de Virginie Laval, Marianne Faure-Abbad, Gabrielle Rochdi, Jean-Paul Titalom, Élisabeth Perrin-Dumont, Jérôme Sourisseau, et de l’ensemble des intervenants engagés pour cette filière.
Chaque promotion apporte son énergie, ses questions et son regard sur l’univers des spiritueux.
C’est cet enthousiasme qui nourrit la transmission : une volonté commune de comprendre, d’expérimenter et de valoriser les savoir-faire qui font la richesse de nos terroirs.